Déterminer ce que vous voulez faire avec votre vidéo

studio-fond-vert-bureauAvant de tourner votre vidéo, vous devez déterminer ce que vous voulez faire de votre vidéo, mais aussi ce que vous voulez montrer dans votre vidéo.

Prévoir c’est éviter de refaire et refaire votre vidéo depuis le début.

Vous pouvez déterminer que vous allez filmer par portion, par partie, donc réaliser des rushs, que vous pourrez modifier, couper, intervertir au besoin, lors du montage.

Comme par exemple, si vous parlez de jardinage, malgré que je n’y connaisse rien en jardinage, lors du tournage de votre film, si vous commencez par parler des graines à planter, alors que vous auriez dû commencer par parler de la terre, du terrain. En faisant une pose sans bouger à l’écran, et que vous reprenez ensuite, il est très facile de couper au montage, et de déplacer la partie sur les graines à planter, après celle qui devait venir avant, comme un copier-coller en fait.

Mais le mieux, c’est de vous établir un plan de votre discours, et de faire des pauses si besoin, car de toute façon, ces pauses pourront être supprimées au montage. Prenez le temps donc de respirer !

Déterminez ce dont vous allez parler dans votre vidéo, déterminez aussi les emplacements où vous voulez présenter une image, une partie d’un autre film … créez votre planning, où un Storyboard (dans le jargon), sans pour autant réaliser des dessins de pro pour chaque scènes, déterminez votre discours.

Déterminez si vous voulez que vos auditeurs passent à l’action, après la vidéo, comme par exemple le fait de cliquer sur un lien, un bouton de commande de produit, ce qui vous permet de le dire en fin de vidéo, « cliquez ci-dessous, on se retrouve dans la seconde vidéo ».

Que vous soyez à l’aise devant une caméra ou pas, déterminez votre message, par les titres et points à aborder.

Ensuite, si vous ne vous sentez pas à l’aise pour parler, entraînez-vous, devant votre miroir de la salle de bain, à vous parler à vous-même. Cela peut vous paraître totalement idiot, mais si vous arrivez à surmonter le fait de vous sentir bête, pas à l’aise, en pensant que de toute façon l’idéal est de parler normalement, sans vous préoccuper si c’est bien ou pas, si vous faites sérieux ou pas, si vos informations, si le contenu de votre vidéo intéresse votre public, le reste ne gène que vous, je vous le promet.

Je vous le dis, on se juge 100 fois plus sévèrement que les gens qui vous regardent où vous écoutent (où dû moins, ils ne vous le diront pas en face). Et même, allez, même si vous recevez des critiques, voir des insultes (ça m’est arrivé), dites-vous bien une bonne fois pour toute que ces gens là ne sont rien, juste une infime partie de cons qui n’ont jamais et ne feront jamais rien dans leur vie de M. et qu’ils sont jaloux de votre réussite, actuelle ou futur.

Vous en connaissez sûrement plein, de gens qui vous disent :

« Pourquoi lui et pas moi ? C’est injuste ! C’est la faute à pas de chance ! Moi aussi, si j’avais du temps, si j’avais de l’argent … Moi aussi, si j’avais fait une grande école … Moi aussi, dès que j’aurai gagné à la loterie …»

Succès story

J’ai connu une personne qui s’est lancée dans la vente de produits d’entretien, pour le particulier, et qui allait frapper aux portes des gens, des copains, des amis, pour leurs vendre des produits de vaisselle, vitres, sols, moquettes et leurs accessoires.

En plus, il livrait personnellement chaque client, et leurs montrait comment appliquer ses produits, se servir des accessoires.

En bref, des heures et des heures pour en fin de compte, en calculant sa première année d’activité par le nombre d’heures passées à bosser, même le samedi et dimanche, il ne gagnait que 0,50 centimes de Franc de l’heure (oui des francs à l’époque).

Tout le monde lui disait : « t’es fou, arrête tout de suite ça, tu ne gagnes rien, tu es un imbécile, mon gars ! ».

Mais cet ami, un peu fou, ou pas, était tellement proche de ses clients, qu’ils sont devenus ses ambassadeurs, et eux-mêmes vantaient les produits à tous leurs amis, familles, copains, relations de travail, non pas parce que les produits étaient exceptionnels, mais bien parce que la relation qu’ils ont bâtis avec mon ami était devenu intime, proche, et un service hors du commun.

Après sa cinquième années d’exercice, son revenu était approchant les 750.000 francs par mois (114000 euros). Les gens disaient que c’était indécent de gagner autant, que c’était pas normal et que le gouvernement devrait pénaliser ces gens là, voir interdire de gagner autant.

Réfléchissez plutôt au nombre (immense) de personnes qui apprécient ce que vous faites, même si ce n’est pas parfait, même si vous dites des « heu …heu … » dans vos vidéos, et bien, c’est pas grave.

Faites-vous confiance, c’est souvent le plus dur à réaliser, à surmonter. Le reste, je vous le dis, vous êtes au top. Persuadez vous-en devant votre glace.

Vous allez me prendre pour un fou, et ça ne me déplait pas : regardez-vous dans la glace, souriez-vous, souriez encore plus fort. Allez, rigolez maintenant, forcez-vous, tout seul devant votre miroir, quitte à passer pour un fou. Riez, riez, aux éclats si vous le pouvez.

Vous ne vous y voyez pas ? Peur de paraître idiot devant votre mari, votre femme, vos enfants ? A votre avis, préfèrent-il un parent marrant, un peu fou-fou, où une personne morose ?

Et puis pourquoi pas faire une partie de chatouille avec votre enfant ? C’est marrant et ça vous aidera. (Je vous laisse seul juge si c’est entre collègues).

Alors ? Comment vous sentez-vous ? Bien ? Joyeux, dynamique ?

Alors c’est parti ; filmez-vous, même juste la première minute, et lors du montage, ne vous jugez pas. Demandez plutôt à votre conjoint ou conjointe, voir à vos enfants comment ils vous trouvent à l’écran.

Je vous livre mon secret, ici, sans avoir honte, de la technique que j’utilise, et en voici une autre.

Lorsque je me filme pour présenter une formation, par exemple, si je bafouille, si je ne me sent pas à l’aise, je fais l’idiot, en direct, devant la caméra (que je coupe au montage, bien sûr), mais ce qui me permet de faire la différence entre pas génial (le pas sérieux, l’idiot) et le bien ou pas mal (le discours plus sérieux que je veux présenter), tout en montant ma vidéo, lors du dérushage. Je pèse le pour et le contre, le bien et le nul, le bon et le passable facilement, car j’ai les 2 formes en même temps.

Le prochain article « vidéos pour Youtube, Dailymotion, Viméo, ou votre blog ? », nous verrons comment jouer le caractère viral de ces réseaux sociaux. Et l’article suivant nous parlerons enfin de cadrage de votre vidéo.

En attendant, n’oubliez pas de retweeter cet article ou de cliquer sur « J’aime » Facebook, et Google+


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